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Le bouclier gaulois correspond vraisemblablement – grâce aux expérimentations et aux sources premières – à ce que nous pourrions nommer une arme mixte. Ce terme dénote sa pluralité fonctionnelle. Il est défensif, évidemment, car le but majeur du bouclier demeure la protection dynamique du corps. Il peut alors être soutenu ou non dans sa démarche par d’autres armes : les protections corporelles (cotte de mailles, éventuellement linothorax – une cuirasse antique réalisée avec du tissu - mais certainement pas de cuirasse en cuir) ou de tête (casques métalliques). Il conserve néanmoins également une fonction offensive. Son utilisation dynamique permet de parer les coups adverses comme de porter des coups.

 

 

Si le bouclier peut occasionnellement être une arme d'apparat, de prestige (pourquoi ne pas envisager un marqueur d’une catégorie sociale définie, ou encore un rôle cérémoniel voire protocolaire ?), il semble surtout conçu directement pour la guerre.

 

 

Pièce essentielle du fourniment du guerrier gaulois, le bouclier gaulois suit un schéma général sensiblement identique tout au long de la période laténienne, même si certaines des composantes qui sont parvenues jusqu’à nous – les parties métalliques, moins soumises aux affres du temps que les éléments organiques – varient morphologiquement (nous reviendrons sur ce point).

 

 

 

 

Le bouclier celtique est évoqué par la littérature antique gréco-latine. L'iconographie lui rend davantage hommage, que ce soit par l’entremise de la statuaire celtique ou méditerranéenne, des représentations sur des objets celtiques, ou par le biais de la numismatique indigène ou allogène, des peintures et bas-reliefs allochtones, etc.). Toutefois, si ces images nous permettent d’esquisser les traits généraux « du » bouclier gaulois (nous utiliserons un singulier, faute de sources, mais les recherches des années à venir nous laissent à penser qu’il devait y avoir des spécificités martiales), c’est l'archéologie qui permet d'en obtenir une image plus précise.

 

 

 

arton113.jpg

Dugilomios Gobannicnos posant fièrement devant certains de nos boucliers (réalisations Sawyl Sargotarvos, Arios et Vogiantios).

 

 

Le bouclier gaulois est généralement composé d'une planche de bois, partie couvrant l’essentiel du corps du combattant et constituant l’essentiel de l’arme. Plate, peut-être très légèrement concave – sans commune mesure avec les boucliers de leurs contemporains (pensons à l’hoplon de l’hoplite grec ou au scutum du légionnaire romain) – cette partie pouvait être réalisée d’un seul tenant, par un « franc-bord » (planches juxtaposées) de plusieurs planches ou dans un lamellé-collé. Ordinairement, cet élément de la panoplie est de forme ovale, même s’il semble y avoir des modèles quadrangulaires, circulaires voire hexagonaux selon les peuples, les corps d’armes et les époques. Cette partie organique, putrescible, est très rarement retrouvée en fouilles, même si, parfois, des conditions exceptionnelles de conservation permettent de s'en faire une idée, comme sur le site de La Tène en Suisse ou sur le site de Hjortspring au Danemark. Son apparence générale occasionnant une grande parade contre les coups adverses sans pour autant envelopper le corps du porteur a sans doute permis de favoriser un art martial très actif, à la fois aérien et véloce. En contrepartie de cette légèreté, il faut admettre que ce bouclier est moins cohérent dans une formation groupée que certains de ses homologues ; il semble plus propice à des combats individuels.

 

 

Cette planche est parfois sertie, sur ses bords supérieur et / ou inférieur, voire sur tout le pourtour, par ce que l'on nomme des orles métalliques, c'est-à-dire des bandelettes en fer renforçant la matière organique (à la fois pour donner des coups plus destructeurs et pour préserver l’arme des contacts répétés avec le sol). D’une grande utilité pour les protohistoriens, ces orles permettent à la fois de connaitre l’épaisseur extérieure du bouclier (parfois réduite à quelques millimètres, tout du moins si présence de renforts métalliques ! Sans orles, il faut imaginer alors que la planche du bouclier est un « consommable » changé après la destruction de l’arme…) mais aussi de confirmer les dimensions et les formes générales du bouclier par l’archéologie.

 

 

Le bouclier laténien est tenu de la main gauche à l’aide d’une poignée horizontale en bois (principe d’ailleurs repris par le scutum républicain), le manipule, vraisemblablement sans courroie et sans énarme. Ce manipule est placé au centre de gravité de ce bouclier de façon à favoriser son utilisation rapide et à alléger le port de l’arme. Parfois doublée de fer (c’est ce qui est traditionnellement nommé « manipule » dans la littérature archéologique, improprement puisqu’il s’agit en réalité d’un couvre-manipule), cette poignée offre une bonne préhension. N’excluons pas des poignées obliques ou verticales, par exemple pour les tirailleurs et autres vélites et autres troupes légères, peut-être contraintes à tenir des brassées d’armes de jet et une arme de protection avec la même main. Des combattants qui seraient pour le coup équipés de boucliers peut-être essentiellement organiques. Léger, aux alentours de quatre kilogrammes « en moyenne » (si l’on se fie aux reconstitutions, tout du moins), cette arme est sans commune mesure avec d’autres boucliers antiques contemporains, deux à trois fois plus lourdes.

 

 

La main du guerrier, logée dans une cavité au centre de laquelle passe le manipule, est protégée par un élément en bois, la « spina ». Pièce fondamentale du bouclier pendant tout le Second Âge du Fer, cette spina tend à disparaitre avec l'apparition de l'umbocirculaire à la fin de l'Indépendance gauloise. Sorte de saillie verticale en demi-fuseau, creusée pour accueillir la main, et placée sur la face extérieure du bouclier, cette épine joue le rôle de « fusible mécanique ». Elle est surtout maintenue à la planche par la partie la mieux connue du bouclier : l'umbo.

 

 

L'umbo métallique est une pièce en fer très fine (généralement moins d’un millimètre d’épaisseur) venant renforcer la spina, affaiblie par le creusement de la cavité pour y glisser la main, et donc protéger la main du combattant. Il se décline en différents modèles : umbo bivalve lors de l’émergence de ces garnitures métalliques, il devient rapidement « à ailettes » (pour l’essentiel de la période laténienne) avant de devenir circulaire. Ses formes varient considérablement à travers le temps (variations des ailettes principalement) et devient par la même occasion sujet aux classements typo-chronologiques. Au-delà des choix esthétiques ou culturels, par-delà les tâtonnements dans son élaboration, ces nombreuses formes pourraient renvoyer à des spécificités martiales : il semblerait en effet que certaines formes d’umbos soient plutôt associées à quelques variantes des armes offensives (épée dans un fourreau en fer, lance). L'umbo est fixé à la planche grâce à des rivets (en réalité, des clous parfois larges et décorés), qui maintiennent par la même occasion le manipule. Le repli formé par ces rivets nous permet d’estimer les épaisseurs de planches de boucliers dans sa partie centrale, souvent avoisinant le centimètre. 

 

 

Comme l’attestent les découvertes archéologiques et les textes antiques, un doublage de la planche du bouclier par une autre matière devait parfois être opéré : peau, cuir, tissu, feutre de laine… le tout imbibé de colle, ce qui offrira une résistance supplémentaire. L'iconographie suggère que le bouclier celtique pouvait être décoré de motifs ; idée confirmée par exemple par la découverte de peintures sur des boucliers à Vaedebro, au Danemark. On peut imaginer tout un panel iconographique, qui aurait différentes fonctions, comme reconnaissance des combattants entre eux ou une éventuelle protection magique du guerrier (comme semblent l’être certains décors gravés sur des fourreaux d’épées celtiques).

 

DSCN4233.JPGUne hypothèse de bouclier gaulois en vannerie.

Réalisation Celiosalicos et Vogiantios.

 

Nous connaissons, par les textes, l'existence de boucliers en vannerie recouverte de peau fraiche. Ces armes tressées en osier ou en toute autre matière végétale pouvaient être utilisées aussi bien par des troupes légères que par les combattants les moins fortunés, ou bien même comme armes de fortune ! Ces tressages pourraient même renforcer des planches pour muscler les jeunes recrues.

 

 

 

Tout l’art martial gaulois semble s’articuler autour du bouclier gaulois. Son étude nous donne une image précieuse de l’art de la guerre. Il n’est sans doute pas innocent dans l’excellente réputation des mercenaires celtes.

 

 

 

 

Quelques éléments de bibliographie :

 

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BRUNAUX 1990 : BRUNAUX J.-L., La chronologie des armes laténiennes. Systèmes chronologiques utilisés pour les armes de La Tène, dans DUVAL A., MOREL J.-P. & ROMAN Y. (dir.), Gaule interne et Gaule méditerranéenne aux IIe et Ier siècles avant J.-C. - Confrontations chronologiques, Revue archéologie de Narbonnaise, Supplément 21, C.N.R.S., Paris, 1990, pp. 167-191.

 

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VOUGA 1923 : VOUGA P., La Tène, Monographie de la station publiée au nom de la Commission des fouilles de La Tène, Karl W. Hiersemann, Leipzig, 1923, 169 p., 50 pl.

 

 

Pour recopier cet article, merci de nous contacter : cerda.artisanat@gmail.com

 

De même, en cas de remarque, réclamation ou tout autre commentaire ; dont nous prendrons naturellement compte. Ce court article a vocation à vulgariser et à transmettre avant toute chose, ne l’oublions pas.

 

Tag(s) : #Armement, #Protohistoire et histoire, #Bois, #Vannerie
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